La lecture émotionnelle d’une consultation médicale

Institut Rafaël
lecture émotionnelle d’une consultation médicale
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Maîtriser sa technique médicale est bien utile, mais reste insuffisant pour satisfaire pleinement les patients. De nombreux médecins se comportent comme si leur valeur ajoutée était exclusivement corrélée aux données scientifiques qu’ils maîtrisaient. L’acquisition inaccessible de l’intégralité des informations scientifiques des 3000 articles publiés chaque jour, dans la base de données Pub Med, doit inspirer l’humilité. Comprendre les enjeux émotionnels de la consultation médicale, les humeurs des patients, les mécanismes de la pensée qui sont les nôtres, ainsi que les biais cognitifs, sont les clés de la réussite de cet exercice humain asymétrique. En consultation médicale, il n’y a pas qu’un sachant et un patient, mais deux êtres humains qui se croisent, le plus souvent autour de sujets aussi délicats que profonds. Le patient en souffrance n’a pas les mêmes attentes que le médecin, qui est là pour le comprendre et le soigner. Promenons-nous dans nos cerveaux, afin d’y déceler les trésors cachés de nos esprits. 

La lecture des émotions et des sentiments.

L’émotion est une réaction neurophysiologique aigue et passagère, qui dure quelques minutes. Elle n’est ni positive, ni négative, mais peut être ressentie comme positive ou négative. L’émotion peut être accompagnée de manifestations physiques : les sensations (rougir, palpiter…), qui peuvent être exprimées ou refoulées. 

Le sentiment est un état affectif plus chronique, qui peut durer quelques années. Il peut être composé d’émotions paradoxales, par exemple la colère envers quelqu’un qu’on prend plaisir à voir. Lorsqu’on évoque le sentiment, il y a un véritable encrage, on peut le pérenniser. 

Certaines émotions sont visibles et d’autres ne le sont pas, en consultation médicale comme ailleurs. Les sentiments sont en général plus intérieurs. Certaines émotions se confondent ou se nuancent. Par exemple, l’émotion sociale du mépris emprunte certaines expressions du visage au dégoût. Ces émotions peuvent être simples ou complexes. Les émotions sociales fabriquent des mécanismes culturels de régulation. Nos comportements s’adaptent à nos ressentis, alors que nos ressentis dépendent de nos interactions avec des objets qui contrôlent nos émotions. Par exemple, la télévision, internet, ou encore les préceptes sociaux ou religieux, guident nos actions. Décoder les émotions dépasse l’instant et l’enjeu d’une simple consultation médicale. Cela nécessite d’appréhender l’autre socialement et culturellement, mais aussi à travers son tempérament. 

On parle souvent d’émotions propres, qui sont différentes des émotions réflexes, en fonction des stimuli de ces émotions et de leurs cibles. 

Prenons le cas d’une patiente traitée pour un cancer du sein et guérie. Elle revient en consultation de surveillance chaque année avec le même sentiment de peur de rechute, ou de peur de mourir. Bien que sa mammographie soit normale, et que son radiologue lui a déjà annoncé, elle ressent viscéralement cette peur, qui est réactivée à la consultation. Pour cette patiente, que son médecin se contente de dire que la mammographie est normale, serait insuffisant. Le médecin prend souvent le pouls artériel, pour donner des comprimés, destinés à traiter un risque cardio-vasculaire. Qu’en est-il du pouls émotionnel ? Nous ferions mieux de décoder les émotions des patients, pour traiter leurs sentiments bien ancrés, comme la peur. En réalité, nous devons aussi effectuer un traitement sentimental, et pas uniquement médical. 

Parfois, en se combinant utilement, les souvenirs passés, l’imagination, le raisonnement, et les sentiments, donnent lieu à l’émergence de possibilités affectives de réponses nouvelles, à des émotions différentes. La nature se sert de l’émotion, et les sentiments sont des perceptions interactives. Le médecin et son patient doivent construire le cadre relationnel propice à atténuer certains sentiments négatifs, et à acquérir les ressources nécessaires pour mieux ressentir et pour mieux vivre. 

L’humeur crée l’environnement émotionnel.

Certaines réactions régulent les émotions sociales et les ajustent. Elles constituent les émotions d’arrière-plan, qui définissent l’humeur. Ainsi, pour améliorer l’humeur d’un patient, il convient de travailler sur l’environnement émotionnel. D’ailleurs, cela est aussi vrai pour l’humeur du soignant, sur laquelle le patient est très influent. Cet environnement émotionnel dépend du cadre physique de l’entretien, mais aussi de la posture d’écoute, des expressions corporelles, du champ sémantique employé, ainsi que de la considération de l’autre. 

L’humeur du jour ressentie lors d’une consultation médicale peut être exceptionnelle ou encore habituelle pour le patient. Il en est de même pour celle du médecin. Décoder les humeurs conditionne les interactions entre le soignant et le soigné, qu’elles soient agréables ou pas. L’humeur est en quelque sorte le déclenchement répété de la même émotion, répétitive. C’est une forme d’émotion d’arrière-plan, pouvant laisser transitoirement la place à d’autres émotions. L’humeur peut être régulée par l’humain.  Cette régulation peut être interne ou encore extérieure. Par exemple, le tempérament, l’état de santé perçu, les émotions prépondérantes du moment, comme le découragement ou l’enthousiasme, sont des régulateurs de l’humeur.

Pour teinter l’humeur du jour, une palette d’émotions est à notre disposition. Nous avons les émotions primaires comme : la joie, la tristesse, le dégoût, la colère, la peur et la surprise. Ou encore, les émotions sociales comme : la sympathie, l’embarras, la honte, la culpabilité, l’orgueil, l’envie, la gratitude, l’admiration, l’indignation ou le mépris. 

Popularisée par Hippocrate, le père de la médecine, la théorie des humeurs est l’une des bases de la médecine antique. Selon cette théorie, le corps est constitué des quatre éléments fondamentaux, l’air, le feu, l’eau et la terre ; possédant quatre qualités : chaud ou froid, sec ou humide. Par exemple, le feu est chaud et sec, l’air est chaud et humide. Ces éléments, mutuellement antagoniques (l’eau et la terre éteignent le feu, le feu fait évaporer l’eau), doivent coexister en équilibre pour que la personne soit en bonne santé. Tout déséquilibre mineur entraîne des « sautes d’humeur », tout déséquilibre majeur menace la santé du sujet. Les découvertes scientifiques postérieures ont totalement discrédité cette approche pour de multiples raisons : l’incompréhension de la part des anciens du rôle des organes, la circulation sanguine inconnue, la méconnaissance de la chimie de base… Cette théorie a conduit à la mise en place de diagnostics et de traitements farfelus. La saignée est par exemple une conséquence directe de cette théorie, car son but est de “chasser” les humeurs, alors que dans les faits il était largement plus probable de tuer le soi-disant malade. Pour les anciens, ces quatre humeurs avaient un sens. Les bileux sont plutôt enclins à la colère. Le flegmatique est calme et imperturbable, il garde son sang-froid contrairement au sanguin. Tout est une question de « juste mesure ». On tombe malade si les rapports entre le chaud et le froid et/ou le sec et l’humide se déséquilibrent. Ce déséquilibre est provoqué par l’interaction entre un facteur interne, comme la constitution propre de chaque individu, et des facteurs externes, tels que le climat, l’alimentation, l’exercice et les traumatismes. On entend souvent nos patients dire « il fait mauvais aujourd’hui, je suis de mauvaise humeur », quand certains autres ont leur beau temps en eux. 

La culture d’un individu participe à son humeur. Si Cocteau disait que « les Italiens sont des Français de bonne humeur », Alain disait que « le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté ». On retrouve cette notion des équilibres dans les stratégies thérapeutiques employées dans l’Antiquité. Hippocrate comme Galien, croyaient en l’unité de la médecine et s’opposaient à sa fragmentation. Privilégier un aspect particulier, qu’il s’agisse du régime alimentaire, de la gymnastique, de la pharmacologie, ou de la chirurgie, aurait affaibli la médecine et l’approche globale de la santé de l’homme. Pour Galien, le spécialiste n’est pas vraiment un bon médecin. Les médecins de bonne humeur peuvent la transmettre à leurs patients, ceux de mauvaise humeur rédigent souvent leurs ordonnances au stylo à bille. 

Les mécanismes de la pensée au delà des émotions.

Les gens ont tendance à juger de l’importance d’un sujet en fonction de la facilité avec laquelle on peut le retrouver lors d’une recherche mémorielle. Celle-ci est souvent fonction de l’étendue de la couverture médiatique.

L’ancien prix Nobel d’économie Daniel Kahneman (DH), a écrit de beaux ouvrages sur les différentes pensées. La pensée rapide, englobe les deux variantes de la pensée intuitive : la pensée experte et la pensée heuristique (l’art d’inventer, de découvrir); ainsi que les activités mentales entièrement automatiques que sont la perception et la mémoire. La pensée rapide est intuitive et émotionnelle. La pensée lente ou délibérée, est logique et réfléchie. Elle est plus en rapport avec l’expérience subjective de l’action, celle du choix et de la concentration. 

La pensée rapide, que DH appelle système 1, est plus influente que notre expérience, le système 2. Nous pensons aisément par association, par métaphore, par causalité mais difficilement par statistiques. Demandez à un médecin s’il faut prescrire cette chimiothérapie et il vous répondra oui ; par contre demandez-lui le pourcentage d’efficacité de cette chimiothérapie dans les dernières études, et ce sera plus laborieux. 

Notre confiance excessive dans ce que nous croyons savoir et notre incapacité à admettre l’étendue de notre ignorance et de notre incertitude, sont des clés de compréhension de nos comportements. On peut donc dire que nous avons deux « soi », le « soi » expérimentant et le « soi » mémoriel. 

Les partis pris et les biais cognitifs impactent énormément nos pensées.

Nos illusions de la pensées et nos illusions cognitives impactent nos réactions. La pensée rapide a appris à lire et comprendre les nuances des situations sociales. Elle est en capacité de soumettre des intuitions ou des suggestions et des sentiments à la pensée lente, qui en fera des convictions, des impulsions ou des actions délibérées. Ainsi, répétez plusieurs fois la même information à quelqu’un et cela entrera dans sa pensée rapide par cette recherche mémorielle directe. Ces informations seront suggérées à la pensée lente, plus réfléchie, et il en fera des croyances. C’est un mécanisme simple d’endoctrinement qui n’a rien de scientifique, et qui a pour conséquence de faire passer pour des savoirs certaines croyances invérifiables, par un jeu de transmissions de pensées. 

Les biais cognitifs travestissent nos pensées.

Un biais cognitif est une distorsion dans le traitement d’une information par l’esprit. Le terme biais fait référence à une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité. Les biais cognitifs conduisent le sujet à accorder des importances différentes à des faits de même nature, et peuvent être repérés lorsque des paradoxes ou des erreurs apparaissent dans un raisonnement ou un jugement. Tentons d’illustrer les nombreux biais cognitifs à travers des situations cliniques. 

Avant qu’on lui annonce un cancer, chaque patient en a une perception propre, dépendante de son histoire personnelle et de sa culture. Cette perception est unique, différente forcément de celle de son médecin et des soignants qu’il va rencontrer durant son parcours. Considérer cette singularité de représentation mentale permet d’améliorer les interactions avec le patient et faire fructifier les échanges. Nous pensons tous à travers le filtre de nos propres biais cognitifs. 

Par exemple, le cancer qui se guérit majoritairement, est encore synonyme de mort annoncée pour beaucoup. Ce biais de modèle mental nécessite de proposer une autre vision du cancer pour chacun, ainsi qu’un projet de vie. Pour lutter contre ce biais de modèle mental, nous faisons du parcours du patient un chemin pour la vie, plutôt qu’un combat contre la mort. Dans la continuité, nombre de patients imaginent que lors d’un diagnostic de cancer, il est déjà trop tard, et que le cancer diffuse en eux à grande vitesse. C’est un biais de croissance exponentielle. Nous devons le tempérer lorsqu’on a à faire à une maladie localisée par exemple, cette maladie pouvant guérir avec un traitement conservateur sans forcément de chimiothérapie générale.

Chacun étant unique, le patient diagnostiqué d’un cancer occulte souvent de son esprit toutes les personnes de son entourage qui en sont guéries, et qui pourraient lui donner de l’espoir. Il se rappelle essentiellement ceux qui sont décédés ou qui ont rechuté. Apprendre de l’expérience des autres est primordial, y compris les expériences positives.  C’est le biais d’endogroupes ou d’exogroupes. 

Rares sont les patients qui se défendent en minimisant l’expérience de l’annonce du cancer, par excès de confiance. Sauf quand cela ressemble à un déni. Si les membres de l’entourage réagissent de façon apaisée, cela peut rassurer, et réciproquement, le degré de stress de l’entourage peut en rajouter au patient atteint. Nos comportements influencés par ceux des autres, correspondent à un biais d’imitation. A cause de ce biais d’imitation, expliquer clairement le projet de soins au patient est aussi important qu’à ses personnes de confiance. Cela impactera le comportement du patient et de son entourage.

Tout le principe d’un choix thérapeutique est de définir un risque, et de proposer un traitement, qui bien qu’ayant des effets secondaires, présente un bénéfice qui est supérieur aux risques. De nombreux patients surévaluent les risques initialement, ce qui contribue à augmenter nettement leur niveau d’anxiété, et rend parfois le discours explicatif du médecin inaudible de premier abord. Il s’agit du biais de surinterprétation des risques, qui est relié à l’imaginaire de chacun. C’est aussi un mécanisme de défense, ainsi on se prépare au pire pour se satisfaire du meilleur, au cas où.  

Pendant les traitements, après la phase d’annonce, parfois la phase de révolte, arrive l’acceptation. Au moment où le patient se sent vivant, alors que son esprit se voyait précédemment mort-vivant, la prise de conscience de chaque étape se fait par paliers. Même les patients qui rejetaient leur maladie initialement, une fois l’acceptant, peuvent présenter une impatience irrationnelle. Ils souhaitent alors accélérer irrationnellement les traitements, ne supportent plus ce présent qui gâcherait un futur meilleur. La concentration des patients sur certains effets secondaires, comme la perte des cheveux par exemple, est un point de focalisation pour beaucoup de ceux à qui on annonce une chimiothérapie. Le cancer est souvent incarné par un ou plusieurs symptômes inconfortables caractéristiques. Cela représente l’illusion de concentration, qui occulte jusqu’aux bénéfices attendus des traitements.

Certains remèdes peu conventionnels, ou certaines potions magiques, peuvent incarner l’espoir de guérison ou de mieux être. Quotidiennement, nos patients nous apportent des vitaminothérapies secrètes achetées sur internet. Ce besoin d’espoir est un point d’ancrage qu’il ne faut pas sous-estimer. La communauté dans laquelle évolue chaque patient véhicule des croyances. La pensée de groupe influe sur les croyances individuelles, souvent prises pour des vérités. 

Les scénarios de diagnostics et prises en charges des cancers sont innombrables. Des entretiens réguliers pour connaître chaque patient, et lui réinsuffler de l’énergie positive sont nécessaires à son bien vivre. Le travail des médecins et des professionnels paramédicaux est aussi de délivrer des informations utiles. Des approches médico psychologiques catégorielles, par profil de patient, peuvent être efficaces. Par exemple, certains patients préfèrent être soumis à une autorité ou à un protocole qu’ils ne comprennent pas, pour guérir de leur maladie incomprise. D’autres ont l’illusion de penser qu’un traitement incompris marcherait moins bien sur eux, ce qui en fait correspond à une volonté de comprendre, pour mieux se rendre compte de la situation et accepter leur maladie et les méfaits de leurs traitements.

Si certains s’en remettent à la science avec confiance, d’autres feignent de se dédoubler et « ne vivent plus dans leur corps » le temps des traitements, corps qu’ils regardent avec distanciation. De multiples biais cognitifs impactent nos ressentis tout en nous aidant à nous maintenir émotionnellement. Après tout cela, chacun racontera son histoire à sa façon, c’est le biais rétrospectif. 

Les enjeux des consultations médicales dépassent le simple échange de conseils basés sur un savoir scientifique ou une expertise. L’interaction d’un soignant et d’un soigné s’inscrit dans un cadre culturel autant qu’émotionnel. La médecine de qualité se pratique en équipe, néanmoins la relation humaine reste singulière avec chaque membre de cette équipe. Si traiter la maladie est important, prendre soin de chaque patient et de son projet de vie l’est tout autant. Chaque échange est le fruit d’une mécanique mentale, souvent incomprise, qui est imprégnée de nombreux biais cognitifs et d’approximations. Les contraintes aléatoires de ces relations asymétriques entre les soignants et les soignés, nécessitent du temps d’échange et un renforcement des expertises relationnelle et émotionnelle. Ceci illustre bien la raison pour laquelle Kant disait « la médecine est un art, et non une science exacte et rationnelle ».

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