LE BIOMÉDICAL
LA BIOMÉTRIE
L’Institut Rafaël s’est doté d’un parc technique afin de mesurer objectivement les constantes des patients pour apporter des données complémentaires aux explorations cliniques ou biologiques.
Ainsi, en fonction des besoins, le patient se verra proposer un parcours biométrique pour mesurer son poids, sa taille, sa température. Et aussi sa composition corporelle pour mieux envisager une perte de poids ou un suivi en dénutrition. En cas de suspicion de neuropathies, le diagnostic clinique sera complété par le sudoscan qui mesure la conductivité de l’influx nerveux dans les extrémités des mains et des pieds. Nous pourrons également recourir au bodyscan qui permet d’établir la présence d’un lymphœdème.
Ces mesures nous permettent de compléter un diagnostic et également d’être une base de comparaison en cas d’évolution de symptômes ou d’effets secondaires des traitements.
LA PHOTOBIOMODULATION (PBM)
Nos cellules ont besoin d’énergie pour se renouveler. Chaque cellule contient sa propre « usine », la mitochondrie pour fournir cette énergie.
En cas d’inflammation, causée par une blessure, une chirurgie ou bien encore à un traitement tel que la radiothérapie ou la chimiothérapie, les mitochondries peuvent être moins efficaces.
La Photobiomodulation (PBM) utilise l’énergie de la lumière qui est transmise localement aux cellules affaiblies et ainsi accélère le processus de régénération.
La photobiostimulation améliore la cicatrisation, soulage la douleur et calme l’inflammation des muqueuses. Cette triple action combinée à un suivi médical et nutritionnel permet d’améliorer la qualité de vie du patient et de limiter la perte de poids.
Au niveau du derme, l’action de la PBM se manifeste par une augmentation de la synthèse de collagène et des fibres élastiques. La peau est moins rouge et moins douloureuse.
Par exemple, les patients atteints de cancers ORL (tête et cou) sont traités par radiothérapie délivrée seule ou en association avec une chimiothérapie concomitante.
La radiothérapie s’étale sur 6 à 7 semaines, génère des irritations de la peau et des muqueuses, accompagnées de modification de la salive, de goût, et souvent de douleurs de la cavité buccale et du pharynx. Cette somme d’effets secondaires ressentis dans 80% des cas est responsable d’une perte de poids moyenne de 5 kg. Elle peut dépasser parfois 10kg, le plus souvent aux dépends de la masse musculaire.
Cette dénutrition diminue l’immunité́, favorise les infections, accentue la fatigue et la déprime, diminue l’efficacité́ des chimiothérapies. Prendre en charge activement ces effets secondaires transitoires permet d’améliorer la convalescence et la qualité de vie des patients.
Pour les patientes atteintes d’un cancer du sein, la radiothérapie du sein et la radiothérapie de la paroi thoracique diminuent les risques de rechute du cancer du sein de plus de 70%, ce qui en fait le traitement principal.
L’effet secondaire fréquent est la radiodermite, soit une inflammation de la peau, devenant rouge, souvent chaude, parfois sensible et prurigineuse (qui gratte), et parfois par œdématiée. Ces effets secondaires dépendent de la sensibilité́ de chaque patiente et des techniques utilisées.
Près de 40% des patients traités par chimiothérapie sont touchés par une neuropathie dont les symptômes peuvent se manifester par des sensations de brûlure, de picotement, d’engourdissements ou encore de fourmillements.
La PBM peut être une réponse pour soulager les symptômes de neuropathies.
LE BILAN MULTI SENSORIEL
Vue, odorat, ouïe, goût, toucher, nos cinq sens nous relient au monde extérieur.
La privation des sens génère la vulnérabilité.
Avec l’âge ou la maladie, certains d’entre eux peuvent se voir altérés, plus ou moins brutalement. Comme on a pu le constater avec l’épidémie de COVID, tandis que nombre de personnes ont perdu le goût et l’odorat durant une période plus ou moins longue. Le cancer et les traitements pour le combattre peuvent également affecter la qualité de nos sens. À l’Institut Rafaël, parce que nous portons une attention particulière à la santé globale de nos patients, nous leur offrons la possibilité de bénéficier d’un bilan complet de l’état de leurs cinq sens. Avec ce parcours multisensoriel, il s’agit à la fois de mettre au jour certaines défaillances déclarées par la toxicité de certaines chimiothérapies ou d’autres thérapies médicamenteuses afin d’y remédier, mais aussi de repérer des signes avant-coureurs de troubles à venir, afin de les prévenir. Examen de la vue, examen auditif, examen du toucher afin de distinguer facilement les sensations de fourmillements, de picotements et d’engourdissements ou lourdeurs, voire de douleur. Tests de l’odorat par l’identification d’odeurs permettant de détecter l’anosmie ou l’hyperosmie ; test du goût pour identifier et rechercher des saveurs simples ; évaluation du toucher, de la perception du chaud et du froid, du rugueux, du doux …