PSYCHOMOTRICITÉ

La psychomotricité est une pratique qui repose sur l’équilibre existant entre la neurologie, le psychisme et la motricité d’une personne. Son rôle est d’évaluer et d’ajuster les éventuels déséquilibres qui se seraient installés à la suite d’une pathologie ou d’un accident de vie en utilisant divers moyens de rééducation.

Pour cela, le psychomotricien réalise des bilans afin de mettre en lumière d’éventuelles fonctions touchées et pour pouvoir proposer au patient un projet thérapeutique adapté et personnalisé. Les séances en psychomotricité sont donc entièrement réfléchies pour le patient, son profil, ses antécédents, ses spécificités émotionnelles, sa ou ses pathologies. 

À l’Institut Rafaël, les patients touchés par le cancer souffrent essentiellement de neuropathies périphériques ou de troubles cognitifs mais aussi de troubles de la marche ou de l’équilibre. 

L’accompagnement en psychomotricité s’intègre un parcours global multidisciplinaire coordonné. La première séance consiste à relever les difficultés et attentes du patient. En fonction de son profil, des épreuves de bilan standardisées lui sont attribuées. Une fois le récapitulatif des observations réalisées, le protocole thérapeutique est établi en fonction d’objectifs déterminés à court et moyen terme.

Les séances personnalisées de suivi commencent toujours par un temps d’écoute du patient lui laissant la possibilité de s’exprimer sur son état physique et psychique puis les exercices de rééducation commencent.

Le retour sur les ressentis en fin de séance est essentiel.  Des exercices quotidiens que le patient peut réaliser seul quelles que soient ses difficultés lui sont proposés pour maintenir une continuité des soins. Dans la mesure du possible les patients viennent une fois par semaine pour que la rééducation soit la plus efficace.

Prendre en charge le patient en synergie avec les disciplines des pôles de l’Institut Rafaël améliore la qualité de son accompagnement. Le regard spécifique de chaque professionnel et les regards croisés d’agir significativement sur les troubles identifiés et permettent de repérer certains points dont le patient n’a pas connaissance ou conscience et d’agir en conséquence.