L’animation d’une fresque du climat pour les soignants de l’Institut Rafaël
Co-premier auteur
Jade Nijman : Institut Jean Nicod (ENS-PSL, EHESS, CNRS), 29 Rue d’Ulm, 75005 Paris, France – jade.nijman@gmail.com
Anjuly Neda : Faculté de pharmacie de Paris, Université Paris-Cité, 4 Av. de l’Observatoire, 75006 Paris – anjulyneda@gmail.com
Cet article rend compte de l’organisation d’un atelier La Fresque du Climat à l’Institut Rafaël, destiné à sensibiliser les professionnels de santé aux enjeux du changement climatique. Basé sur les rapports du GIEC, cet outil pédagogique collaboratif repose sur l’intelligence collective et la compréhension des liens de cause à effet entre activités humaines et dérèglement climatique. L’atelier, structuré en trois phases (analyse, appropriation, discussion), a permis aux participants d’explorer les interconnexions entre climat et santé, tout en intégrant la dimension émotionnelle de la crise écologique, notamment l’éco-anxiété. L’initiative souligne l’importance d’impliquer les soignants dans la transition écologique du système de santé, en tant qu’acteurs clés de la prévention. L’article met enfin en lumière la nécessité d’une approche systémique, incarnée par le concept One Health, qui articule santé humaine, animale et environnementale.
Remerciements :
Nos remerciements vont à Ursula de Vaux-Bidon pour son précieux éclairage sur le fonctionnement de La Fresque du Climat, et pour nous avoir permis d’assister à l’atelier.
Introduction
La Fresque du Climat est une initiative lancée par l’association éponyme -fondée en décembre 2018- par Cédric Ringenbach, ingénieur qui travaille sur les questions climatiques depuis 2009 et ancien directeur de The Shift Project[1]. L’association vise à sensibiliser un maximum de personnes aux enjeux climatiques dans un contexte d’urgence, afin que chacun puisse comprendre les informations et agir de manière efficace, tant individuellement que collectivement. Concrètement, l’association organise des ateliers collaboratifs où les participants identifient les relations de cause à effet liées aux changements climatiques, puis réfléchissent aux actions possibles dans leurs sphères personnelle et professionnelle. Elle s’appuie sur les données scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et vise à rendre accessibles les mécanismes complexes du changement climatique. Ces ateliers durent trois heures et utilisent un jeu de 42 cartes comme support pédagogique. Ils peuvent se dérouler en présentiel ou à distance, sont animés par un facilitateur, et accueillent de 4 à 14 participants. À ce jour, La Fresque du Climat a touché 2 millions de personnes dans 167 pays, compte plus de 90 000 animateurs et est disponible dans plus de 45 langues.
Le 4 mars, ce dispositif a été mis en place auprès des équipes de soignants de l’Institut Rafaël, et animé par Ursula de Vaux-Bidon, animatrice pour La Fresque du Climat, intervenante en transition écologique et levier d’actions. Au cours d’un atelier de 3 heures, les soignants ont été formés à différentes notions relatives au changement climatique et aux activités humaines, dans un objectif final de sensibilisation et d’éducation. Cet article retrace les origines de cet atelier, ainsi que son déroulé, en tentant d’expliciter les nécessités d’introduction d’un tel dispositif pour des professionnels de santé tels que ceux de l’Institut Rafaël. Dans un premier temps, ce travail détaille les grands principes sous-tendant le dispositif de sensibilisation qu’est La Fresque du Climat, ainsi que la méthodologie pour conduire une fresque. Puis dans un second temps, il s’agit d’illustrer l’importance de ce type d’atelier de sensibilisation -qui peut également être analysé comme une formation- dans le cadre d’un contexte adapté pour les professionnels de la santé. Cet article se clôturera sur une réflexion sur le lien entre santé environnementale et santé humaine.
Bagage théorique :
La Fresque du Climat est devenue un outil majeur d’éducation au climat. Elle est utilisée dans des contextes variés : entreprises (sensibilisation des collaborateurs), écoles et universités, collectivités territoriales ou associations. Le concept s’est étendu internationalement et a inspiré d’autres « fresques » thématiques comme la Fresque de la Biodiversité, la Fresque des Déchets, ou la Fresque de l’Économie Circulaire. Ces dispositifs entendent également sensibiliser les publics à différents types de problématiques. Dans une tribune commune publiée le 25 mars 2025 dans Ouest-France, plusieurs de ces fresques lancent un appel à une sensibilisation massive aux enjeux climatiques, au déploiement d’ateliers d’intelligence collective, et à la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société. Le principe d’intelligence collective est particulièrement mobilisé dans le cadre de la mise en place de ces ateliers. Cet atelier coopératif offre un cadre structuré et rigoureux pour appréhender les mécanismes scientifiques du dérèglement climatique et en comprendre les enjeux via une approche pédagogique propre. Elle est fondée sur l’intelligence collective[2], et considère la diversité des profils comme un levier fondamental de richesse et de pertinence dans les échanges. En mobilisant des participants aux parcours, expertises et sensibilités variés, l’atelier favorise une compréhension partagée et nourrit une réflexion multidimensionnelle qui stimule l’émergence de solutions concrètes et adaptées aux réalités de chacun. Ce processus collaboratif contribue à ancrer durablement les connaissances, à accueillir les émotions suscitées par la prise de conscience, et à renforcer l’engagement face aux défis climatiques.
L’association a été créée afin d’accélérer la diffusion de l’outil, former et faire monter en compétences les animateur·ices de La Fresque du Climat qui constituent la communauté internationale de Fresqueurs et Fresqueuses. Elle repose sur un fonctionnement décentralisé et participatif dont les principes sont la « do-ocratie », le droit à l’erreur, la règle de trois, la transparence et la duplication des initiatives. L’atelier reprend ces mêmes axes de travail et est conçu sur un principe de pédagogie active, avec un fort aspect participatif. L’animateur, loin de transmettre les notions de manière ascendante, encourage les participants à réfléchir et à construire ensemble leurs connaissances sur les causes et conséquences du changement climatique. L’intérêt pédagogique de la Fresque du Climat réside dans sa dimension collaborative qui favorise l’intelligence collective, mais également son approche ludique qui facilite la compréhension et sa capacité à démontrer les interdépendances entre les phénomènes. L’atelier se termine par une réflexion sur les solutions et les actions concrètes. L’animateur incite les participants à s’interroger sur leur rôle et leurs possibilités d’agir à différents niveaux (individuel, collectif, professionnel…). En appliquant ces différents principes, La Fresque du Climat crée une expérience engageante qui favorise une meilleure compréhension du changement climatique et encourage à passer à l’action.
MÉTHODOLOGIE :
L’atelier dure généralement 3 heures et se déroule en plusieurs phases, que l’on peut détailler comme suit :
- Phase de réflexion (environ 1h15) : Les participants, répartis en petits groupes de 6-8 personnes, doivent organiser et relier entre elles 42 cartes représentant les causes et conséquences du changement climatique. Chaque carte contient une information scientifique précise.
- Phase de créativité, de restitution et d’émotions (environ 30 min) : Les participants discutent de leurs émotions face aux informations découvertes. Une fois les liens établis, les participants décorent leur fresque pour se l’approprier et lui donner une identité visuelle.
- Phase d’action (environ 1h30) : Les groupes présentent leur fresque aux autres participants, puis discutent de leurs émotions face aux informations découvertes et réfléchissent ensemble à des solutions.
En termes de conduite de cet atelier, l’animateur crée un cadre bienveillant où chacun peut poser des questions et exprimer son point de vue sans crainte d’être critiqué. Il s’agit d’exacerber la curiosité et la volonté d’apprendre des participants. Progressivité et autonomie des participants sont deux autres aspects clés mobilisés. Les participants découvrent par eux-mêmes les liens entre les cartes et reconstituent peu à peu le schéma des causes et des effets du changement climatique. L’animateur guide, mais ne donne pas directement les réponses. Au regard des acquis travaillés durant ces ateliers, il est important de souligner que ces derniers s’appuient sur un support scientifique robuste[3], assurant la rigueur et l’objectivité des informations transmises. L’animation est flexible : elle peut être ajustée selon le niveau de connaissance, l’âge ou les attentes du groupe (citoyens, étudiants, professionnels…). L’animateur doit savoir reformuler et simplifier si besoin. Par ailleurs, il est important de laisser les participants se tromper et trouver la solution par eux-mêmes au maximum, pour qu’ils retiennent mieux l’information, tout en l’illustrant par des ordres de grandeur, des chiffres et des comparaisons parlantes. Ainsi, l’information sera mieux intégrée et plus propice à être transmise par les participants.
RÉSULTATS :
L’atelier se segmente en plusieurs moments forts ; cette section s’attachera donc à détailler la logique d’enchaînement de ce dernier.
La phase de réflexion
Toutes les informations nécessaires au placement sont au dos des cartes, permettant aux participants d’être autonomes dans la réflexion. Cependant certaines notions peuvent être plus complexes et la logique d’enchaînement sujette à débat, ce qui permet généralement aux participants d’échanger plus en profondeur et de partager leurs connaissances. Car la force de l’intelligence collective est justement de mettre en commun des savoirs, des intelligences et des parcours différents, permettant ainsi à chacun de repartir plus « riche ».
Chaque décision de placement d’une carte sur la fresque est propice à la discussion car cela nécessite que les participantes s’accordent sur leur compréhension commune de la carte et sur la manière dont cette dernière se trouve articulée avec les autres cartes.
Généralement la fin de la partie réflexion est un moment fort car on entrevoit les conséquences possibles pour l’humanité. Les participants sont alors dans une énergie plutôt descendante, avec parfois une sensation d’impuissance, de l’anxiété ou de la colère. L’idée des parties suivantes est justement de faire remonter cette énergie en exprimant ses ressentis à travers la créativité et l’expression des émotions puis en passant à l’action. On parle souvent de la logique tête, cœur, jambes : la tête évoque la partie réflexion qui permet de comprendre le problème, le cœur est la partie émotion qui permet de ressentir la nécessité de changement et les jambes symbolisent le passage à l’action, la mise en mouvement. C’est cette logique qui est déroulée lors de l’atelier.
De la phase de créativité, de restitution et d’émotions à la phase d’action
L’atelier ne se limite pas à une simple transmission de connaissances, bien loin des modalités du cours magistral, il prend en compte l’état émotionnel des participants. Après la phase de réflexion et de connexion des cartes, un temps de discussion permet d’exprimer ses ressentis et d’explorer les leviers d’action possibles.
Comme le souligne Ursula de Vaux-Bidon, en tant qu’animateur, un des enjeux est de garder un temps suffisant pour la dernière partie de l’atelier, car le risque serait de laisser les participants rentrer chez eux sans avoir pu réfléchir à un passage à l’action, les laissant donc avec des émotions plutôt négatives ce qui rendrait le procédé contre-productif. La question se pose alors de l’accueil par l’animatrice des potentiels affects « négatifs » (tristesse, désarroi, anxiété…) dans le temps de discussion qui suit la réalisation de la fresque. Cette transmission d’un « savoir du désastre » (Faure, 2024, p.49) dans un univers dédié au soin est en effet l’une des particularités de la proposition qui a été faite à l’Institut Rafaël. En psychologie et en sciences sociales, la santé émotionnelle est définie comme un état de bien-être dans lequel l’individu est en mesure d’appréhender et faire face aux conséquences de ses émotions. Cette conception repose sur un équilibre entre la compréhension de son environnement et la capacité à réguler les effets émotionnels qui en découlent. Dans le contexte de la crise environnementale actuelle, cette notion évolue pour intégrer des émotions émergentes, directement liées à la conscience accrue des bouleversements climatiques. Parmi elles, l’éco-anxiété, une forme d’anxiété chronique liée à l’avenir de la planète, largement étudiée par des chercheurs comme Panu Pihkala[4] et reconnue par l’American Psychological Association, ou encore la solastalgie, terme introduit par Glenn Albrecht, qui désigne la détresse provoquée par la perte ou la transformation de son environnement proche. Ces émotions s’accompagnent également de ressentis profonds tels que la colère, l’impuissance, la tristesse ou la culpabilité.
La santé émotionnelle des soignants est fortement impactée par la crise environnementale, qui génère des émotions complexes, amplifiées par leur rôle de première ligne face aux défis sanitaires. En effet, la pratique des soins implique une relation intime avec la vulnérabilité humaine, et les soignants font face aux conséquences sanitaires directes du changement climatique, telles que l’augmentation des maladies respiratoires, le stress thermique et les traumatismes liés aux catastrophes naturelles. Dans ce contexte spécifique, les professionnels de santé sont confrontés à une charge émotionnelle particulière, ce qui rend cet atelier d’autant plus pertinent et nécessaire. L’engagement émotionnel joue un rôle déterminant dans la motivation au changement face aux enjeux environnementaux, et leur impact sur l’action collective est particulièrement significatif. Lorsque les individus prennent conscience des conséquences du changement climatique, ils sont confrontés à une variété d’émotions, telles que l’éco-anxiété, la colère, l’impuissance ou la culpabilité. Ces émotions, bien que souvent perçues comme négatives, n’ont pas un effet uniforme sur la volonté d’agir. D’une part, des émotions non régulées peuvent entraîner un sentiment d’impuissance, un désengagement ou un épuisement psychologique, réduisant ainsi la capacité à s’engager de manière effective dans la lutte contre la crise climatique. D’autre part, ces mêmes émotions peuvent constituer des leviers puissants de mobilisation. Par exemple, la colère face à l’injustice environnementale ou la tristesse liée à la dégradation des écosystèmes peuvent inciter à des comportements durables, à l’adoption de politiques publiques ambitieuses ou à la participation à des initiatives collectives de transformation sociale. Ainsi, la manière dont les individus intègrent et traitent leurs émotions face à la crise environnementale influe directement sur leur engagement et leur capacité à agir. Des outils collaboratifs tels que La Fresque du Climat permettent de reconnaître et d’accueillir ces émotions, tout en facilitant la conversion de ces ressentis en actions concrètes et collectives, contribuant ainsi à renforcer l’efficacité des démarches de transition écologique.
Pourquoi insérer ce type de réflexion sur l’urgence climatique dans le secteur de la santé ?
Comme le souligne le Plan de transformation de l’économie française (PTEF)[5] de The Shift Project, la santé se trouve être au cœur d’une économie particulièrement performante et avec la possibilité de créer une société durable. Avec plus de 2,5 millions de professionnels et plus de 9 % de l’emploi en France, le secteur de la santé occupe une place centrale dans notre société. Présent à chaque étape de la vie, il façonne le quotidien de millions de citoyens. Mais derrière son rôle protecteur, il constitue également un acteur aux multiples impacts environnementaux : de la consommation de biens et d’aliments, à la production de déchets, aux transports, mais également à la construction et à la gestion énergétique des bâtiments. Le système de santé contribue dans sa structure même à la pression exercée sur le climat et la biodiversité.
Un paradoxe se dessine alors : en poursuivant un modèle à forte empreinte écologique, le secteur de la santé risque de porter atteinte à la santé des populations qu’il vise à préserver. Et dans le même temps, il est en première ligne face aux effets d’un dérèglement climatique déjà perceptible : vagues de chaleur, qualité de l’air dégradée, maladies vectorielles, insécurité alimentaire. Autant de menaces sanitaires appelées à s’intensifier. Face à ce double constat, la transition du secteur n’est plus une option mais une nécessité. Réduire sa dépendance aux énergies fossiles, renforcer sa résilience aux chocs climatiques, repenser ses chaînes logistiques, améliorer la qualité de l’air et des aliments : autant d’enjeux qui doivent s’inscrire au cœur des politiques de santé publique. Mais cette transition ne pourra réussir sans une mobilisation des professionnels eux-mêmes. Acteurs de prévention et de soin, ils disposent aussi d’un rôle d’exemplarité et de sensibilisation. En incarnant le changement, en accompagnant la compréhension des enjeux, ils peuvent devenir de véritables relais d’engagement collectif.
En conclusion, pour dérouler le lien qui joint les notions de santé humaine et d’environnement, il est intéressant de mobiliser une troisième notion : la santé environnementale. Selon l’OMS, cette dernière englobe les aspects de la santé humaine influencés par des facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux et psychosociaux de l’environnement. Elle inclut également la gestion et la prévention des risques environnementaux pour protéger les populations actuelles et les générations futures. Car évoluer dans un environnement sain est un droit, corrélé au droit à une santé accessible. “Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé”, énonce l’article premier de notre Charte de l’Environnement. La santé ne peut plus être pensée indépendamment de son environnement. Faire du secteur de la santé un levier de transition écologique, c’est agir à la racine des problèmes, pour une société plus juste, plus résiliente et en meilleure santé. L’amélioration simultanée de l’environnement et de la santé passe par une intégration des différents aspects du soin, dans tous les secteurs (énergie, transport, agriculture). C’est d’ailleurs le principe qui sous-tend le Plan de transformation de l’économie française (PTEF) que nous avons évoqué auparavant. Nous pouvons nous questionner sur la possibilité de conception de politiques publiques coordonnées (transports propres, agriculture durable), de l’éducation et la sensibilisation à ces problématiques, d’approches communautaires et participatives comme La Fresque du Climat. Comprendre ces interconnexions est essentiel pour développer des stratégies efficaces face aux défis sanitaires et environnementaux contemporains. Ainsi, il s’agit de porter plus loin le concept de santé intégrative, en inscrivant à l’échelle de la société civile, une santé qui prenne en compte le contexte environnemental dans lequel s’inscrivent les individus. Cette vision holistique de la santé est notamment développée avec le concept intitulé « One Health » (Une seule santé). Cette approche reconnaît que la santé humaine est intrinsèquement liée à la santé animale et à l’environnement. Récemment, l’exemple de la pandémie de COVID-19 illustre comment les perturbations écologiques (déforestation, commerce d’espèces sauvages) augmentent par exemple les risques de transmission de maladies zoonotiques.
Références :
Benoît, C., & Chevassus-au-Louis, B. (2018). “Santé et environnement, prévention ou précaution ?”. Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique, 66, S57–S62. URL : https://doi.org/10.1016/j.respe.2018.05.023
Berthélemy, J.-C., & Thuilliez, J. (2013). “Santé et développement : une causalité circulaire.” Revue d’économie du développement, 21(2), 119–147. URL : https://doi.org/10.3917/edd.272.0119
Demeulenaere, E. (2023). “La Fresque du Climat : pédagogie de la transition et intelligence collective.” Éducation à l’environnement : Regards – Recherches – Réflexions, 37, 92–104.
Faure, D. (2024). “Étude psychosociologique clinique d’une fresque du climat dans une école d’ingénieurs.” Nouvelle revue de psychosociologie, 37(1), 49–64. URL : https://doi.org/10.3917/nrp.037.0049
Guégan, J.-F. (2021). “Santé et environnement : quelle gouvernance ?”. Les Annales des Mines – Responsabilité & Environnement, 104(4), 47–51. URL : https://doi.org/10.3917/re.104.0047
Lévy, P. (2003). “Le Jeu de L’intelligence Collective.” Sociétés, no 79(1), 105-122. https://doi.org/10.3917/soc.079.0105.
Pihkala, P. (2024). “Emotional and Affective Issues in Environmental and Sustainability Education.” In L. H. Meyer (Ed.), Oxford Bibliographies in Education. Oxford University Press. URL :https://doi.org/10.1093/obo/9780199756810-0302
Ringenbach, C. (2018). La Fresque du Climat [Jeu éducatif]. Association La Fresque du Climat. URL :https://fresqueduclimat.org
Conseil Économique, Social et Environnemental. (2012). Les enjeux de la prévention en matière de santé. URL :https://www.lecese.fr/travaux-publies/les-enjeux-de-la-prevention-en-matiere-de-sante
Fresque du Climat. (s.d.). Guide d’animation – Atelier Fresque du Climat. Association La Fresque du Climat. URL :https://fresqueduclimat.org
Organisation mondiale de la santé. (2007). Changement climatique et santé humaine : risques et réponses. URL :https://apps.who.int/iris/handle/10665/43744
Skeptical Science. (2025). Climate Fresk: A neat way to make the complexity of climate change less puzzling. URL :https://skepticalscience.com.
Think Tank. (2010). The shift project. URL :https://theshiftproject.org/
[1] The Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Association loi 1901 d’intérêt général et guidée par l’exigence de la rigueur scientifique, notre mission est d’éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique, en France et en Europe.
[2] Selon le philosophe Pierre Lévy, cette intelligence serait “partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel, qui aboutit à une mobilisation effective des compétences” (1994). C’est une méthode de travail collaborative qui concentre la connaissance, les compétences et la capacité de réflexion du collectif.
[3] Toutes les données des cartes sont issues des rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), qui depuis plus de 30 ans évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts.
[4] Panu Pihkala, docteur en sciences, est spécialisé dans la recherche sur l’éco-anxiété à l’université d’Helsinki, en Finlande. Il collabore souvent avec des éducateurs, des artistes et des psychologues dans le cadre de travaux pratiques sur les éco-émotions.
[5] Ce rapport vise à initier un travail de profondeur amenant à éclairer le secteur de la santé sur ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et sur la route à suivre pour le décarboner.