Merleau-Ponty disait : “Le langage réalise, en brisant le silence, ce que le silence voulait et n’altérait pas.” Le silence est-il la vertu des sots, ou bien plus haut degré de la sagesse ? Est-il la dernière joie des malheureux, ou la mélodieuse musique, parfois plus tapageuse que tout ?
Souvent la récompense de l’orateur, le silence peut être aussi bien l’âme des choses ou bien l’expression la plus parfaite du mépris.
Le silence d’un chagrin amoureux est l’une des plus éprouvantes blessures que nous ayons à combattre. Il diffère du silence amoureux de deux êtres qui s’aimaient et qui ne ressentaient pas le besoin de se le dire.
Sieste du bruit, argument le plus difficile à réfuter, on fait beaucoup de vacarme pour l’obtenir. Le silence peut être une des formes les plus perfectionnées de l’art de la conversation, ou encore l’aboutissement suprême du langage et de la conscience.”
Suffisant parfois pour expliquer un cœur, Il y a des silences qui en disent long comme il y a des paroles qui ne signifient rien. La véritable amitié commence quand les silences ne pèsent plus.
On considère souvent le silence comme permettant d’écouter ses bruits intérieurs. Que ce soit un silence d’introspection, ou un silence de tradition, on prête aux non-dits et aux espaces vides la libération de la place nécessaire à l’interprétation et à la réflexion.
Dans l’ombre du silence, se cache-t-il un mensonge, ou simplement l’écho d’un monde qui résonne ? Ses mots non-dits, sont-ils des vérités enfouies, ou des rumeurs qui dansent, dans l’oubli évanouies ?
Dans le silence, les mots s’effacent, comme dans un souffle doux, une pause fugace. Entre ses lignes, l’écho résonne, l’impact du silence est tel un joyau qu’on façonne.
Mais le silence est souvent complice des secrets trop lourds à porter, ou bien complice des torts, sans jamais rien révéler. Dans son mutisme, se tissent les toiles de l’oubli, où se cachent les ombres, d’histoires non finies.
Il parle sans voix, mais peut faire vibrer l’âme, dans son mystère, où se tissent les trames, il calme les tempêtes et apaise les tourments, l’impact du silence est un murmure puissant.
Est-il un refuge sacré, ou une prison de l’isolement, où se perdent les voix, dans l’absence de mouvement ? Dans ses creux et ses plis, se cache-t-il la sagesse, ou seulement l’indifférence, en robe de noblesse ?
Il dit plus que des mots, il chante sans bruit, dans son éloquence, où se perd l’ennui, il invite à la méditation, l’impact du silence est source d’inspiration.
Dans le silence se cache souvent la vérité, c’est parfois un refuge où l’on peut se retrouver. Il parle à ceux qui savent l’écouter, et son impact peut être une symphonie à contempler.
Critiquer le silence, c’est oser le questionner, ce qu’il dissimule, sans jamais dévoiler. Est-il le complice, ou bien le geôlier, dans cette danse muette, où se perd la clarté ?
Le silence, tapisserie tissée de non-dits, où se cachent les secrets, les regrets, les défis. Mais, est-il gardien de la sagesse, ou bien de l’ignorance ? Dans son mutisme éloquent, réside-t-il la substance ?
Dans le silence réside parfois la force cachée, dans ses abysses, où l’esprit se laisse emporter, il murmure les secrets de l’univers, le silence éveille des sens inversés.
Il peint des paysages sans pinceau ni couleur, dans ses nuances subtiles se cache parfois la splendeur. Il résonne dans l’écho de nos pensées, son éloquence peut être inégalée.
Dans le silence feutré se trouvent les échos, des injustices passées, des espoirs envolés haut. Mais est-il complice des tourments, des désirs étouffés, ou messager silencieux des vérités dérobées ?
Critiquer le silence, c’est briser ses chaînes, oser défier l’obscurité, là où rien ne se déchaîne. Dans son mutisme, trouver la force de s’élever, et faire résonner la voix, là où tout semblait figé.
Il est le témoin d’histoires non racontées, dans ses espaces vides la vérité est révélée. Il guide les pas vers la paix intérieure, et peut être une mélodie rassurante.
Parfois, il étouffe les cris, les éclats de voix, dans sa toile ténue, se perdent les choix. Est-il complice des tyrans, des oppresseurs, ou est-il le refuge des âmes, en quête de lueur ?
Dans le silence, l’âme trouve son écho, dans sa profondeur, se dessine le tableau. Il est la parole des cœurs qui se comprennent, il est poésie qui transcende les phonèmes.
Il existe des silences immuables, fixés dans une rigidité définitive : silence des maisons abandonnées, des grandes étendues désertes, des êtres qui n’ont plus rien à se dire.
“A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis » disait Martin Luther King. Les silences sont parfois le désespoir des soumis.
Sans savoir si les mots écrits ont été plus forts que le silence, les garder m’aurait assourdi.